Mémoire
Pleasure
Mémoire de master sur la beauté utile de l'ornement.
En 1906, Adolf Loos a déclaré que l'ornement était "arriéré" et "dégénéré", donc contre les objectifs utopiques et rationalistes du mouvement moderniste. Il a exigé qu'il soit criminalisé. Une telle idéologie a créé un monde fonctionnaliste et standardisé, mais guère émouvant. Trop longtemps banni, il est temps de remettre l'ornement dans nos vie, grâce au design. Célébrons sa beauté utile qui nous procure du plaisir, tant dans l'acte de création que dans l'acte de contemplation.
Introduction
Pourquoi l'ornement est si peu présent dans nos vies ? Peut-il avoir une utilité concrète à notre époque ? Est-ce possible de contribuer à l'amélioration du monde en tant que designer ?
Livre I
L'ornement a été très présent dans l'histoire jusqu'au début de l'industrialisation. Le capitalisme l'a estimé incompatible et a fait émerger le modernisme avec ses lois minimalistes. La plus connue reste "Less is more" (Moins c'est plus) de Mies van der Rohe.
Livre II
L'ornement renaît peu à peu dans le paysage moderne en luttant contre la monotonie. Il permet aussi aux designers de se différencier et de prendre du plaisir dans leur travail. Le précepte "Less is a bore"(Moins c'est ennuyeux) de Robert Venturi change les esprits.
Conclusion
Le modernisme a occulté l'ornement par ses produits monotones, néfaste pour notre santé mentale et physique. L'ornement, par sa beauté riche en détails, stimule notre regard et apporte un besoin essentiel à notre épanouissement : du plaisir. Il est ainsi possible pour les designers d'améliorer les conditions de vie de tous, en créant des produits pratiques et beaux.
Crédits
DA + design : Maël Gourdenne